Le congrès international d’ostéopathie organisé par Ostéobio les 4 et 5 avril 2024 à Paris aura pour thématique “l’ostéopathie dans la prise en charge collaborative du couple mère/nourrisson”. Comme à chaque édition, le congrès mettra à l’honneur un pays. Pour cette édition 2024, ce sont nos confrères ostéopathes espagnols qui auront l’occasion de présenter les modalités de prises en charge du couple Mère-Nourrisson développées en Espagne, leurs réflexions et travaux scientifiques, et assureront les ateliers pratiques dans lesquels ils partageront les techniques qu’ils enseignent.

Motifs de consultation en ostéopathie

Les motifs de consultation liés à l’arrivée d’un enfant dans un foyer sont en augmentation croissante en ostéopathie et tendent à se diversifier largement. Ils peuvent être arbitrairement classés en 3 catégories pour mieux les cibler.

En premier lieu, les principaux troubles du nourrisson au rang desquels nous comptons les pleurs - encore appelés coliques malgré le manque de preuve de leur origine digestive, les régurgitations, les déformations du crâne et les asymétries de positionnement de la tête.


Une mesure rigoureuse de ces affections doit être réalisée systématiquement et leurs facteurs de risque d’apparition étudiés aussi largement que possible pour assurer conseils et prévention.
Si ces affections sont souvent bénignes - simples troubles fonctionnels dont l’évolution est favorable - certaines caractéristiques qu’il convient de déceler rapidement doivent alerter sur leur évolution moins favorable et leur relation avec des affections ou des troubles plus graves (troubles du développement neurologique, difficulté d’alimentation, handicaps divers, etc.).

Viennent ensuite, les motifs de la récente mère, conséquences de la grossesse, de l’accouchement ou de la découverte de la maternité. Si les douleurs musculo-squelettiques restent encore la principale plainte, une approche plus transversale aide souvent à mieux encadrer ce moment précieux de la vie. Moins spontanément décrites, il convient toutefois d’intégrer dans l’approche de la patiente les éventuelles atteintes structurelles ou fonctionnelles du périné, la fatigue, les doutes, les questionnements, etc.

Enfin, devenir parent n’est parfois pas si évident. Si les plaintes exprimées sont souvent liées à l’une ou l’autre personne du couple Mère-Nourrisson, il est important d’accompagner la découverte et l’acceptation mutuelle des 2 protagonistes. Faciliter leur relation apporte souvent un mieux-être individuel et partagé toujours bénéfique en général et dans le cadre des plaintes exprimées par l’un ou l’autre.

Le rôle de la thérapie manuelle en ostéopathie

L’ostéopathie, en développant son intégration aux systèmes de soins, assume de plus en plus un quadruple rôle dans les problématiques du couple Mère-Nourrisson.

Tout d’abord, le rôle évident, mais pas forcément si prépondérant, de thérapie manuelle. L’ostéopathie a su définir beaucoup plus clairement l’impact et l’intérêt de son approche manuelle en répondant à diverses questions. Quel modèle pertinent permet de proposer une thérapie manuelle adaptée à la situation ? Qu’apporte-t-elle réellement ? Comment reconnaître si elle sera pérenne et/ou suffisante en tant que soin ?

Ensuite, le rôle fondamental d’éducation et de conseil que le public lui a reconnu spontanément. Aujourd’hui, le consensus reconnaît que dans la majorité des motifs liés aux nourrissons qui motivent une consultation en ostéopathie, la meilleure prise en charge reste les conseils et l’éducation des parents qui doivent apprendre à devenir des soignants du quotidien, à réaliser de petites actions répétées pour impacter positivement la santé et le développement de leur enfant. Cette montée en compétences des parents leur apporte en retour un certain accomplissement à l’origine d’un cercle vertueux bénéfique pour la relation de toute la famille.

Ajoutons maintenant le rôle de prévention et de détection des cas compliqués. Pour assumer ce rôle à fort impact déontologique, l’ostéopathie a dû dépasser ses propres concepts pour répondre à la demande et au besoin de la population. Seule une expertise transversale qui regarde au-delà des explications causales des concepts ostéopathiques permet de mener des actions de prévention et/ou de détection précoce des cas compliqués et depuis la réforme de la formation en France, les jeunes ostéopathes sont bien formés à ce rôle.

Enfin, pour mettre en œuvre les conclusions de son expertise, l’ostéopathie doit assumer son dernier rôle, celui d’une facilitatrice des prises en charge collaboratives. Elle participe de plus en plus à des prises en charge interprofessionnelles intégrant des acteurs allant des parents aux médecins spécialistes. Pour cela, elle a accepté de fusionner pleinement avec les autres approches participant aux parcours des patients pour adresser au mieux aux collaborateurs adéquats lorsque la situation l’exige.

Aujourd’hui, l’ostéopathie décrit également mieux son champ de compétences.

 

 

Hélène Medinger, ostéopathe exerçant au sein de 2 teams moto, diplômée en 2013

Ostéobio est une école novatrice tant dans sa vision de prise en charge des patients que dans l’enseignement délivré. Je soulignerais également l’importance des stages et la pratique terrain omniprésente dans le cursus.

Jean-Baptiste Fuster, Première année à Ostéobio et sportif de haut niveau

J’ai choisi Ostéobio car l’école me suit dans mon projet de sportif de haut niveau, ce que peu de structures font. Au sein d’Ostéobio, les notions de performance et d’efficacité sont prépondérantes. Envisageant une carrière dans le milieu du rugby, l’école nous fait bénéficier de nombreux stages dans le milieu sportif ce qui nous permet de nous familiariser avec des conditions de pratiques professionnelles en dehors d’un cabinet. De plus il existe un vrai apprentissage de la biomécanique qui est mis en avant et la possibilité de pouvoir effectuer un projet professionnel en 4ème année nous offre une véritable autonomie.

Lélia Ferbus, ostéopathe à Ecueillé (36) diplômée en 2016

Un grand merci à Ostéobio de m’avoir permis de devenir une ostéopathe qualifiée. La qualité de l’enseignement ainsi que l’expérience obtenue grâce au projet professionnel effectué sous la tutelle d’un ostéopathe aguerri m’ont permis de m’installer sans soucis majeur et d’être reconnue par les patients et les médecins généralistes des alentours. Ces derniers orientent d’ailleurs leurs malades vers moi. En six mois de temps, ma patientèle s’élargit régulièrement, atteignant la fourchette de 20 à 25 personnes par semaine, et elle continue de s’accroître. Les retours que j’ai pu recevoir de la part de professionnels du monde médical ou autre ne sont que positifs.

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