Interview David Dessauge, directeur de l'école.

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Bonjour à toutes et à tous, je m'appelle David Dessauge. Je suis ostéopathe installé à Compiègne et diplômé en 1999 d' Ostéobio, école d'ostéopathie située au sud de paris à Cachan. Cette école m'a formé, donc diplômé et j’en suis aujourd'hui le directeur heureux et fier d'être à la tête de cette belle école. Comment voit on la pratique ostéopathique à Ostéobio ? Il faut savoir que les gens qui ont créé cette école en 1988 (ce qui fait d'elle une des plus anciennes écoles de formation initiale en France, si ce n'est la plus ancienne) étaient des gens qui étaient tout sauf dogmatiques. Ils avaient décidé sur la base de leur formation initiale de professionnels de santé de suivre plusieurs formations différentes et d'intégrer dans une formation innovante tous les actes où tous les protocoles qui démontraient un minimum d'efficacité clinique et empirique. A l'époque, dans les années 80, il y a donc plus de 30 ans, il n’y avait pas de recherche mais l'objectif c'était vraiment d'agréger les protocoles qui avaient montré leur efficacité dans différentes situations cliniques, parfois même des situations complexes. Donc en fait la pratique ostéopathique à Ostéobio est vraiment à la base orientée vers ce qui fonctionne, ce qui marche, ce qui fait du bien aux gens et ce qui répond à la demande des patients. Cela permet d'avoir une réussite technique et thérapeutique dans le moins de temps possible car c'est souvent ce que les patients attendent de nous. Par exemple  ils ont rendez-vous à 15h, hé  bien à 15h30 ou à 16 heures ils sortent du cabinet en allant beaucoup mieux et ça en plus c'est quelque chose d'extrêmement important pour nos praticiens : l'amélioration des patients qui au moment de se relever  de la table vont beaucoup mieux et nous remercient et nous gratifient de d'un beau sourire en nous disant qu'ils se sentent beaucoup mieux. Donc, à la base il y a cette volonté de répondre rapidement et avec efficacité à la demande du patient : c'est vraiment ce qui a généré la naissance de cette école. Ensuite, il y a un deuxième pilier pédagogique qui a été développé au fil du temps depuis une trentaine d'années et notamment à travers notre service de recherche et développement et à travers notre laboratoire et nos nombreux partenariats : ce pilier là c'est l'intégration à l'offre de soins et au monde de la santé c'est à dire qu’ à Ostéobio on voit l'ostéopathe comme un praticien intégré au monde de la santé car il n'est pas capable de tout soigner tout seul. C’est quelqu'un qui doit absolument quand c'est possible et surtout quand ça s'impose partager le patient avec les autres professionnels, avec les médecins bien sûr, avec les kinés, avec les podologues, les sages-femmes, les infirmières, les posturologues, les orthophonistes : tous les professionnels de la santé qui vont pouvoir à un moment donné agir autour du patient de concert pour améliorer sa situation, sa douleur , son handicap son impotence. Donc la formation à Ostéobio s'est construite comme ça au fil du temps et s'est améliorée, elle a progressé vers la mise en place de ce qu'on appelle des prises en charge collaboratives. Donc soit le patient est en urgence , il est bloqué et on le débloque soit il est dans un cadre plus chronique ou subaiguë et dans une douleur qui revient régulièrement et là il faut mettre en place l'intervention de plusieurs professionnels , chacun expert dans son domaine : l’ostéopathe doit être là aussi pour aider à organiser cette prise en charge collaborative ce qui veut dire qu'il doit intégrer sa prise en charge à celle des autres praticiens de santé. Ça, c'est un pilier très fort de notre pédagogie. Un troisième élément très important dans notre pédagogie c’est dans la manière d'enseigner la pratique à Ostéobio : ce qu'on appelle l'individualisation des parcours c'est à dire que véritablement l'ostéopathie est une médecine manuelle, donc un ostéopathe ça n'est pas quelqu'un qui va pouvoir apprendre, comprendre des protocoles ou des techniques de manière standardisée comme pour donner un médicament. Donner un médicament, hé bien il n'y a pas 36 façons de le faire et pour que la personne ingère le médicament ou qu’elle se l’administre seule, il n'y a pas trente-six voies d'administration. En revanche, quand on va réaliser un geste de technique manuelle sur un patient, là il y a presque autant de façons de le faire qu'il y a de praticiens. Que ce soit dans l'attitude, dans le comportement, dans le relationnel au patient ou dans la réalisation technique, hé bien les appuis, les ancrages, le positionnement des mains, l'accélération la poussée, la répétition et le cadencement du mouvement, tout ça c'est des choses qui sont propres à chacun. Donc l'acquisition du geste et l'acquisition des connaissances et des compétences gestuelles ne peut pas se faire sur un schéma normalisé et je dirais standardisé car ça doit se faire dans le cadre d'une véritable individualisation du parcours d'apprentissage de l'étudiant et ça nécessite donc l'utilisation de différents outils pédagogiques qui peuvent être des outils à la fois papier, des outils digitaux comme des applications, comme de la vidéo, comme du e-learning. Ça peut être aussi des formats de cours différents en cm, td, tp avec des modalités pédagogiques ou des approches pédagogiques différenciées parce que, hé bien, on a des étudiants dont la mémoire est plutôt visuelle, d'autres dont la mémoire est plutôt kinesthésique ou auditive et donc il va falloir adapter l'enseignement à chacun de ces profils-là. J’ajoute que depuis trente-deux ans que notre école d'ostéopathie existe, eh bien, nous avons eu droit à tous les profils d'apprentissage, tous les profils d'étudiants : que ce soit des jeunes qui ont le bac, des moins jeunes en reconversion d'études qui par exemple ont déjà fait deux trois années d'études supérieures, des adultes en reconversion professionnelle qui ont une vie familiale , qui ont un métier et qui doivent continuer à gagner leur vie en même temps qu'ils réalisent leurs études. Ça peut être aussi des personnes qui sont des sportifs de haut niveau et qui ont des exigences particulières en termes à la fois spatio-temporel si je puis dire, en termes de position, de place dans l'espace, de positionnement ou en termes de disponibilité dans le temps. Donc ça peut être aussi des personnes malades malheureusement , des personnes qui sont dans un parcours adapté et qui ont besoin d'un peu plus de temps que les autres pour  apprendre et pour acquérir les notions, les compétences .Donc toutes ces personnes-là, tous ces profils  nécessitent la mise en place d'un cursus adapté dans les modalités, adapté dans le temps, adapté dans la durée, dans la fréquence d’évaluation et d’acquisition des notions et ça ,encore une fois, c'est un élément, un pilier pédagogique sur lequel on est très appuyé. On insiste beaucoup là-dessus et rien que la nomination de notre directrice des études montre à quel point on est attaché à ça puisqu'elle est dans cette spécialité là de l'individualisation des parcours pédagogiques. Enfin, peut-être un dernier élément qui est important : j'ai coutume de dire qu’Ostéobio est une école sérieuse, moderne, conviviale et dont la vision de la pratique ostéopathique c'est d'abord une vision d'excellence car comme on l'a déjà dit le geste thérapeutique de l'ostéopathe est un geste qui, a l’instant t et sur une personne bien définie, doit être d'une sécurité exemplaire et d'une efficacité redoutable. Ceci n’est pas toujours évident à assurer, à assumer et donc ça représente un certain stress, un certain enjeu. Cela demande beaucoup d'exigence, beaucoup d'excellence dans la pratique et de confiance en soi, beaucoup d'assurance et donc tout ça s'apprend aussi dans un contexte favorable. J’insiste encore une fois là-dessus : un contexte sérieux parce que appliqué ou plutôt appuyé sur la recherche et sur des partenariats universitaires mais aussi un contexte moderne avec des outils digitaux par exemple ou des outils d'apprentissage moderne et conviviaux du fait de l'individualisation des parcours. Donc ce mélange d’un petit peu de tous ces piliers pédagogiques permet aujourd'hui à Ostéobio d'être véritablement une école de référence.

 

Julien Figved, ostéopathe à La Celle-Saint-Cloud (78) diplômé en 2012

Les compétences professionnelles acquises lors de ma formation à Ostéobio me permettent de savoir où me situer dans le parcours de soin dans le cadre d’une prise en charge, notamment pluridisciplinaire, de la pathologie fonctionnelle. Cette formation de qualité m’offre la possibilité de travailler en collaboration avec plusieurs professionnels de santé (médecin généraliste, du sport, neurologue, orthophoniste, podologues…).

Jean-Baptiste Fuster, Première année à Ostéobio et sportif de haut niveau

J’ai choisi Ostéobio car l’école me suit dans mon projet de sportif de haut niveau, ce que peu de structures font. Au sein d’Ostéobio, les notions de performance et d’efficacité sont prépondérantes. Envisageant une carrière dans le milieu du rugby, l’école nous fait bénéficier de nombreux stages dans le milieu sportif ce qui nous permet de nous familiariser avec des conditions de pratiques professionnelles en dehors d’un cabinet. De plus il existe un vrai apprentissage de la biomécanique qui est mis en avant et la possibilité de pouvoir effectuer un projet professionnel en 4ème année nous offre une véritable autonomie.

Hélène Medinger, ostéopathe exerçant au sein de 2 teams moto, diplômée en 2013

Ostéobio est une école novatrice tant dans sa vision de prise en charge des patients que dans l’enseignement délivré. Je soulignerais également l’importance des stages et la pratique terrain omniprésente dans le cursus.

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