La com’ : Bonjour David, tout d’abord, merci de prendre le temps de répondre aux questions de la com’.
Une nouvelle année débute à Ostéobio, et on imagine que c’est toujours un moment unique, tant pour les étudiants que pour l'ensemble des équipes d’Ostéobio.
Si vous le voulez bien, j’aimerais que l’on discute des temps forts qui attendent les étudiants cette année. C’est aussi l’occasion d’évoquer la philosophie et le projet pédagogique de l’école, qui contribuent à la réussite de nos étudiants.

Temps forts et vie étudiante : une nouvelle année chez Ostéobio

La com’ : David, quel message souhaitez-vous transmettre à nos étudiants en ce début d’année ?

David Dessauge : Je dirais que, plus que jamais, dans un monde où tout va toujours plus vite, il faut savoir se recentrer et se concentrer sur l’essentiel. Bien sûr, il faut se dégager un peu de temps pour soi, pour se changer les idées et s’aérer l’esprit, mais le travail doit rester le fil conducteur permanent. Attention, quand je dis « travail», cela n’exclut pas le plaisir !

Je demande à mes enseignants de faire preuve d’innovation, d’utiliser plus souvent les outils pédagogiques interactifs et de faire participer encore plus les étudiants. Cependant, ces derniers doivent rester constants dans l’effort.

Depuis le Covid, nous observons une baisse significative de l’endurance et de la concentration. Comme dans le sport, les performances ne viennent pas par hasard… C’est le travail qui paie, c’est l’effort de plusieurs années qui mène à la réussite.
Je fais un petit pas de côté : j’ai récemment vu Kaizen, le documentaire d’Inoxtag. Le message est fort et inspirant !

Il m’a beaucoup plu et j’invite tous nos jeunes à s’en inspirer : sortez, allez à la rencontre des autres, ouvrez-vous au monde, fixez-vous des objectifs et donnez-vous les moyens d’y arriver. À Ostéobio, nous serons toujours là pour vous accompagner dans votre scolarité !

La com’ : Merci, David, pour ce mot de bienvenue sportif et encourageant. Les étudiants se demandent sûrement quelles seront les grandes étapes de cette année. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les temps forts à venir ?

David DESSAUGE : Le calendrier de l’année sera rythmé par les événements habituels, qu’ils soient scolaires (cours, examens, commissions, soutenances de mémoires, remise des diplômes) ou extra-scolaires.
Personnellement, j’attends avec impatience le retour de France Compétences pour l’obtention du titre RNCP.
Après plusieurs années de difficultés administratives indépendantes de notre volonté, nous avons enfin déposé notre demande en bonne et due forme fin mai, et nous espérons une réponse d’ici décembre ou janvier prochain. Nous envisageons également de fêter les 35 ans d’Ostéobio.

Le format n’est pas encore défini, mais nous savons déjà que ce sera un moment de convivialité et d’échanges. Vous pouvez compter sur la famille Ostéobio pour faire de cet anniversaire un événement unique. Mon rêve serait de rassembler un maximum d’alumni (nous comptons aujourd’hui plus de 1 000 ostéopathes formés depuis 1989-1990).

Par ailleurs, nous avons entamé une nouvelle phase de développement de l’appli Up’Ostéo, avec de nouveaux contenus. J’attends beaucoup de cette application car elle doit soutenir nos enseignants comme nos étudiants, et offrir toujours plus d’opportunités d’apprentissage.
J’espère aussi renouveler certains partenariats, comme celui avec l’école d’ostéopathie animale Biopraxia l’an dernier, qui nous a permis d’échanger nos « patients » et nos points de vue.
Nous travaillons également sur des projets pédagogiques et de recherche en collaboration avec de grandes écoles, notamment l’École Polytechnique Féminine de Cachan, qui nous a accueillis pour la soutenance des mémoires en juin dernier.

C’est un superbe établissement, disposant de ressources et de moyens impressionnants, parfaitement complémentaires à notre approche biomécanique. Enfin, d’autres événements sont en préparation, mais je préfère garder la surprise pour l’instant…

La com’ : Que de suspense ! L’année s’annonce bien remplie. L’agenda des étudiants ne sera pas seulement rythmé par les échéances académiques, mais aussi par les événements organisés par notre BDE. Avez-vous des informations à ce sujet ?

Réponse David : Je laisse un maximum de liberté au BDE pour toutes ses initiatives, qu’elles soient scolaires ou extra-scolaires.
Je tiens à les féliciter car ils assument beaucoup de responsabilités et font un excellent travail. Nous encourageons chaque étudiant à suivre la page Instagram du BDE et à lire les newsletters pour ne manquer aucun événement. Comme je le disais, il est essentiel de se ménager du temps pour se changer les idées et progresser ensemble.
Mon point de vue est que nous faisons tous partie d’un même ensemble : le BDE, le service des études, les enseignants, les coordinateurs pédagogiques, la direction d’Ostéobio… Nous avons tous un seul et même objectif : l’épanouissement et la réussite de nos étudiants. Et chaque interlocuteur doit contribuer à l’individualisation des parcours.

Le projet Ostéobio : plus de 35 ans d’expérience validée

La com’ : Je suis certain que vos conseils seront précieux pour nos étudiants. J’aimerais justement aborder un sujet qui vous est cher : la philosophie d’Ostéobio. Pouvez-vous nous expliquer en quelques lignes ce qui la caractérise ?

David Dessauge : Pour moi, et pour toute l’équipe d’Ostéobio, l’ostéopathe est devenu, en quelques années, un acteur majeur dans le parcours de soins des patients. Lorsqu’elle s’appuie sur la biomécanique et un modèle d’acte validé scientifiquement, cette médecine manuelle place nos étudiants au cœur du parcours de santé, notamment parce que, avec la sédentarité et l’allongement de la vie, les troubles fonctionnels deviennent de plus en plus fréquents.

L’individualisation des parcours et l’exigence de professionnalisation sont les clés de l’insertion professionnelle et de la réussite de nos diplômés. Mais je le redis : pour réussir, il faut de la constance, de l’endurance, et même une certaine soif d’aventure et d’inconfort. Sortir de sa zone de confort, se remettre en question, se tester dans des situations difficiles, c’est le moteur de tout professionnel qui souhaite s’intégrer au monde de la santé et montrer qu’il peut jouer dans la même cour que les autres !

La com’ : On sait qu’à deux ans du renouvellement de l’agrément, des rumeurs circulent selon lesquelles certaines écoles pourraient ne pas l’obtenir. Est-ce le cas pour beaucoup d'écoles parisiennes ?

David Dessauge : Ces rumeurs ressurgissent tous les 5 ans, à l’approche du dépôt des dossiers. Je suis un peu
surpris de les entendre revenir si tôt… Il est important de rappeler le calendrier : l’agrément actuel court jusqu’à 2026. En septembre prochain, toutes les écoles de France devront déposer un nouveau dossier pour le renouvellement de l’agrément pour la période 2026-2031.

Avec le Comité de Direction, nous avons validé un plan d’élaboration du dossier qui s’étale sur toute l’année, afin de déposer l’ensemble des 63 pièces requises sur la plateforme du ministère dans les délais.
Quant à la rumeur, je ne me prononcerai pas sur les autres écoles (même si je suis toujours surpris par les protocoles et techniques enseignés dans certaines d’entre elles). En ce qui concerne Ostéobio, nous en sommes à notre quatrième dépôt de dossier. Nous avons l’habitude de cette échéance et nous sommes en contact régulier avec l’ARS pour le contrôle de notre fonctionnement sur site. Tous nos voyants passent au vert les uns après les autres.

La seule déception de ces deux dernières années est d’ordre macroéconomique : de nombreux candidats ont vu leurs demandes de financement refusées par les banques, ce qui a provoqué un nombre d’abandons plus important que prévu.

Nous savions que la crise du Covid allait entraîner des complications, mais ces refus sont intervenus non pas au plus fort de la pandémie, mais deux ans plus tard. La guerre en Ukraine a ensuite provoqué une inflation massive, compliquant encore plus la situation pour certaines personnes et entreprises.
Nous comprenons ces difficultés et faisons notre possible pour limiter les répercussions. Chaque année, nous prenons d’ailleurs à notre charge au moins la moitié des coûts supplémentaires liés à l’inflation. Pour rappel, une année de médecine en faculté coûte en moyenne 20 000 € par an pendant plus de 10 ans. Malgré la conjoncture difficile, nous restons donc très performants !

La com’ : Merci, David, pour cette synthèse. Ce n’est jamais facile de résumer un projet qui suscite autant d’enthousiasme et d’émotion. Un grand merci également pour cet entretien de début d’année. Il ne nous reste plus qu’à saluer nos lecteurs et lectrices, et à leur souhaiter une belle année pleine de succès au sein d’Ostéobio.

Lélia Ferbus, ostéopathe à Ecueillé (36) diplômée en 2016

Un grand merci à Ostéobio de m’avoir permis de devenir une ostéopathe qualifiée. La qualité de l’enseignement ainsi que l’expérience obtenue grâce au projet professionnel effectué sous la tutelle d’un ostéopathe aguerri m’ont permis de m’installer sans soucis majeur et d’être reconnue par les patients et les médecins généralistes des alentours. Ces derniers orientent d’ailleurs leurs malades vers moi. En six mois de temps, ma patientèle s’élargit régulièrement, atteignant la fourchette de 20 à 25 personnes par semaine, et elle continue de s’accroître. Les retours que j’ai pu recevoir de la part de professionnels du monde médical ou autre ne sont que positifs.

Jean-Baptiste Fuster, Première année à Ostéobio et sportif de haut niveau

J’ai choisi Ostéobio car l’école me suit dans mon projet de sportif de haut niveau, ce que peu de structures font. Au sein d’Ostéobio, les notions de performance et d’efficacité sont prépondérantes. Envisageant une carrière dans le milieu du rugby, l’école nous fait bénéficier de nombreux stages dans le milieu sportif ce qui nous permet de nous familiariser avec des conditions de pratiques professionnelles en dehors d’un cabinet. De plus il existe un vrai apprentissage de la biomécanique qui est mis en avant et la possibilité de pouvoir effectuer un projet professionnel en 4ème année nous offre une véritable autonomie.

Julien Figved, ostéopathe à La Celle-Saint-Cloud (78) diplômé en 2012

Les compétences professionnelles acquises lors de ma formation à Ostéobio me permettent de savoir où me situer dans le parcours de soin dans le cadre d’une prise en charge, notamment pluridisciplinaire, de la pathologie fonctionnelle. Cette formation de qualité m’offre la possibilité de travailler en collaboration avec plusieurs professionnels de santé (médecin généraliste, du sport, neurologue, orthophoniste, podologues…).

Ostéobio, une école du groupe Eduform'Action

logo du groupe Edu Form Action

Depuis 2022, Eduform’Action, groupe entrepreneurial en fort développement, consolide un réseau d’écoles, de CFA et d’organismes de formation partout en France, formant chaque année 57 000 apprenants. Le groupe propose une offre étendue de formations initiales ou continues dans 3 pôles d’expertise : Santé et Sécurité, Digital et Tech, Impact et Énergie.

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