Interview Alice Gervais, étudiante en 5ème année

 

 

 

Transcription Video 

Pourquoi avoir eu envie de me reconvertir ? Je crois qu'au bout d'un moment il y a une question de la lassitude peut être qui s'installe quand on fait un métier depuis 20 ans. De manière générale dans ma personnalité j'ai toujours eu envie de nouvelles expériences, d'avancer, de découvrir de nouvelles choses. Et donc l'idée m'a prise au bout de dix, quinze ans d'enseignement. Après avoir cherché à varier au maximum les expériences et les possibilités je me suis dit que peut-être j'avais envie de faire autre chose. Donc après il y a aussi peut-être une question du système au bout d'un moment on est peut-être un petit peu lassé de l'éducation nationale et du système même si ça se passe toujours très bien avec les élèves. Il y avait une curiosité intellectuelle. Je pense qu'au bout d'un moment j'ai eu une envie de considérer le corps et au-delà du prisme du sport ou de l'anatomie et plus par le côté médical. Notamment parce que quand j'ai vécu en outre-mer à Mayotte particulièrement, j'ai fréquenté beaucoup de personnes qui travaillaient à l'hôpital. On se mélange beaucoup plus en outre-mer on mélange les personnes, les professions et j'ai découvert d'autres choses et donc ça m'a donné envie d'aller vers autre chose. Après il y’a aussi un aspect peut-être dans le métier prof d’EPS ou on vieillit et les élèves eux ils ne vieillissent jamais. Donc en fait on est toujours face à des adolescents de 15 à 18 ans alors que nous-mêmes les années passent. Je crois qu'il y a une envie de toucher enfin en tout cas dans mon métier de m'adresser à des personnes de 0 à 99 ans et pas uniquement de 15 à 18 ans. Et enfin je dirais que la reconversion c'est parce qu'il y a un aspect assez solitaire dans le métier d’EPS qui peut être au bout d'un moment m’a un peu pesé on est toujours seul face au groupe et ça manquait peut-être dans mon épanouissement professionnel. Alors du coup la seconde question qui en découlent pourquoi avoir choisi le métier d'ostéopathe ? Je crois que c'est déjà une question de rencontres au cours de ma vie, et de personnalités qui m'ont marqué. C'était déjà d'ailleurs déjà le cas pour prof d’EPS c'était ma prof de quatrième qui m'avait inspiré et là les ostéopathes ce sont ceux que j'ai rencontrés au cours de ma vie sportive. Il y en a notamment en Guyane mais également déjà dès la Lorraine, en fait dès la Moselle j'ai rencontré des ostéopathes qui m'ont donné envie de faire leur métier, même si après le cheminement était un petit peu long… Alors pour être tout à fait honnête à la base j'avais envisagé de devenir kinésithérapeute, parce qu'à l'époque je me disais que ce serait avoir l'assise d'un métier qui est reconnu c'est à dire que kinésithérapeute voilà c'est reconnu, on sait qu'on a un métier, et j'avais dès le départ par contre l'idée de me former en plus en ostéopathie. Je me disais une fois que tu seras kiné, en plus il y avait des équivalences avec mon métier initial, tu pourras passer des diplômes pour être en plus ostéopathe. Il y avait le métier qui me fascinait un petit peu ostéopathe, et il y avait le métier qui me rassurait un petit peu kinésithérapeute. Donc j'envisageais la double casquette parce que on ne va pas se mentir quand on est fonctionnaire de l'état et quand on dit aux gens qu'on a envie de se reconvertir j'ai entendu un nombre incalculable de fois « mais tu es folle t’es profs d’EPS, tu n’as pas de copies à corriger, tu as pleins de vacances, tu as trop de la chance, en plus tu es agréé, tu gagnes bien ta vie, et pourquoi tu veux refaire des études ? » voilà. Donc l'idée a germé je dirai au bout de dix-quinze ans et puis après il y a le petit moment où on passe de l'idée à la réalisation. Et pour finir je dirais qu'à mon avis il y a quand même des similitudes entre ces deux métiers. C'est à dire que finalement il y a un côté quand même pédagogue, un côté d'accompagnement quand on est ostéopathe et quand on est enseignant finalement. Pour moi ce n’est pas évidemment la même chose mais il y a des points communs je pense. Voilà et enfin je dirais que c'est la question du sens, j'ai l'impression que je me sentirai peut-être plus utile, c'est plus concret, j'ai l'impression d'apporter à quelqu'un davantage en tant qu’ostéopathe que parfois face à face aux élèves quand on est enseignant. En tout cas je sais que des personnes viendront vers moi avec un besoin plutôt que ce soit moi qui aille vers des groupes et qui les contraignent et leur imposer des choses. Voilà, je crois qu’il y a quelque chose de cet ordre-là derrière.  

Jean-Baptiste Fuster, Première année à Ostéobio et sportif de haut niveau

J’ai choisi Ostéobio car l’école me suit dans mon projet de sportif de haut niveau, ce que peu de structures font. Au sein d’Ostéobio, les notions de performance et d’efficacité sont prépondérantes. Envisageant une carrière dans le milieu du rugby, l’école nous fait bénéficier de nombreux stages dans le milieu sportif ce qui nous permet de nous familiariser avec des conditions de pratiques professionnelles en dehors d’un cabinet. De plus il existe un vrai apprentissage de la biomécanique qui est mis en avant et la possibilité de pouvoir effectuer un projet professionnel en 4ème année nous offre une véritable autonomie.

Hélène Medinger, ostéopathe exerçant au sein de 2 teams moto, diplômée en 2013

Ostéobio est une école novatrice tant dans sa vision de prise en charge des patients que dans l’enseignement délivré. Je soulignerais également l’importance des stages et la pratique terrain omniprésente dans le cursus.

Julien Figved, ostéopathe à La Celle-Saint-Cloud (78) diplômé en 2012

Les compétences professionnelles acquises lors de ma formation à Ostéobio me permettent de savoir où me situer dans le parcours de soin dans le cadre d’une prise en charge, notamment pluridisciplinaire, de la pathologie fonctionnelle. Cette formation de qualité m’offre la possibilité de travailler en collaboration avec plusieurs professionnels de santé (médecin généraliste, du sport, neurologue, orthophoniste, podologues…).

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